Dans le métro, est-on au cœur de la ville, ou dans un monde souterrain bien à part? Peut-on
parler d’occupation d’un lieu qui n’est, par définition, qu’un lieu de passage? Le temps passé dans le métro est-il un élément bien délimité d’un emploi du temps quadrillé par ses horaires
inflexibles, ou bien un blanc, une pause qui ne compte pas dans la journée? Comment la fonctionnalité de ce lieu influence-t-elle le comportement des gens qui le traverse, jusqu’à masquer leur
individualité?
Photographie numérique.